Document sans nom
patrickbays.ch

 

Le cauchemar d'une croisière sur le Nil - 2003
Document sans nom

Louxor

09/11/2003: premières visites

A 8h00, nous fîmes la connaissance de notre guide, Ali Hassan, qui accompagnerait notre groupe (baptisé "Soleils" - ils auraient tout aussi bien pu nous appeler autrement, je sais, merci) jusqu’à Assouan.

Ah oui, j’oubliais, le groupe c’est nous deux, si si, ô lectrice et teur, nous l’avons fait en individuel, et… hé oui, au prix fort ! Important, ça pour la suite.

Avantages du circuit individuel
Ils sont nombreux à nos yeux :

  • tu n’es pas dans un groupe. Je sais, ça paraît évident, mais tu t’évites les comportements de masse et les remarques stupides, - tu passes AVANT les autres groupes: la vitesse d’infiltration d’une petite entité est de loin supérieure à l’inertie d’un groupe (ensemble de -parfois grosses- masses individuelles),
  • le dialogue avec le guide s’instaure mieux et plus vite et il s’établit une relation amicale plus que professionnelle,
  • tu peux très vite refuser ou accepter les propositions de ton guide d’aller visiter la fabrique de papyrus, de cartouche, de flacons de parfums, de tisseurs de tapis, de sculpteur sur pierre, de fabrique d'albâtre, etc.
  • tu peux demander des modifications par rapport au programme établi, etc.

Nous partons tout de suite pour la Vallée des Rois avec la visite des tombeaux de Ramsès III, Toutmosis III et Ramsès IX ainsi que le temple d'Hatschepsout.

Comme indiqué plus haut, le but de ces pages n'est pas de te parler de ces merveilles, aussi te conseillé-je, ô lectrice et -teur, d'aller glaner sur d'autres sites les infos qui t'intéressent sur ces splendeurs.

DÉcouverte du bakchich

En Egypte, le bakchich est une institution. En échange d'un service rendu, il est d'usage de le rétribuer.

Il est IMPORTANT d'avoir de la petite monnaie à l'arrivée, soit en Livres Egyptiennes (L.E.) soit en euros ou en dollars (par défaut et pour rétribuer les premiers services s'il n'a pas été possible de faire du change). Nous avons généralement toujours payé en Livres Egyptiennes, sauf, comme indiqué au tout début, où nous n'avions pas encore pu faire de change.

C'est vital, car le bakchich est omniprésent: pour les porteurs, pour une réparation d'urgence à l'hôtel, pour les chauffeurs, pour les serveurs, pour les fellahs sur les site, bref pour tout.

Un Egyptien m'a cédé le passage (à pied pas en voiture) et m'a collé aux fesses en murmurant "Bakchich, bakchich..."

A la longue ça use.

Je sais, certaines personnes, les fellahs en particulier, ne touchent aucun autre salaire, mais c'est tuant quand même.

Les femmes seront moins dérangées que les hommes. Au pire, il leur suffit de dire que "my husband has the money... " Ca marche. Sauf pour le husband en question.

Lors de notre dernier séjour nous avons pu échanger 30 L.E en coupures de 50 piastres (1/2 L.E.), ce qui nous a laissé une certaine marge de manoeuvre.

Finalement une technique efficace sur les sites historiques, les temples en particulier, consiste à dire "Second time in Egypt, second time, already here". Et de foncer d'un regard expert vers tel monument, tel bas-relief, telle peinture.

Dans les tombeaux, c'est plus dur, t'es coincé avec ton fellah qui t'explique : "Here Osiris...look ! Here Isis, here, look !".

Là tu paies. Même si t'avais déjà reconnu Osiris et Isis et le pharaon Itinéris et la reine Otis.

Autre technique: "La, la shoukran", soit "Non, non merci". Accompagné d'un geste de la main droite (pas la gauche), c'est imparable.

Après-midi libre et soir, Son et Lumières à Karnak.

C'est là que nous rencontrâmes nos premiers voyageurs en groupe, que nous tentâmes quelques questions sur les bateaux, et surtout que nous tendîmes l'oreille.

Dans leur bateau, donc :

- il est impossible d’ouvrir la fenêtre de la cabine,
- la clim est poussée à fond,
- pour se réchauffer, certains passagers ont allumé toutes les lampes et enclenché le sèche-cheveux,
- dans au moins une cabine, la clim était nécessaire (malgré le froid) pour évacuer l’odeur de moisissure qui y régnait.

Mais ça c’était leur bateau, hein, pas le nôtre, hein ? Noononononononon !

Non, car le nôtre a des balcons individuels et le nôtre est un 5 * de luxe catégorie supérieure.

Mais bien sûr, vu ce qu’on a payé…

Allez on verra demain !

 

 
Si vous avez manquÉ le dÉbut
  Document sans nom